Aisne (département)

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Aisne
Blason de Aisne
Aisne (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Laon
Sous-préfectures Château-Thierry
Saint-Quentin
Soissons
Vervins
Président du
conseil départemental
Nicolas Fricoteaux (UDI)
Préfet Thomas Campeaux
Code Insee 02
Code ISO 3166-2 FR-02
Code Eurostat NUTS-3 FR221
Démographie
Gentilé Axonais
Population 527 468 hab. (2021)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ nord, 3° 40′ est
Superficie 7 369 km2
Subdivisions
Arrondissements 5
Circonscriptions législatives 5
Cantons 21
Intercommunalités 19
Communes 798
Liens
Site web aisne.com

L'Aisne (/ɛn/[Note 1]) est un département français dont le nom vient de la rivière homonyme. Il appartient à la région Hauts-de-France. L'Insee et La Poste lui attribuent le code 02. Sa préfecture est Laon.

Gentilé[modifier | modifier le code]

Les habitants du département de l'Aisne sont appelés les Axonais et Axonaises. Ce gentilé est formé sur le nom celte de la rivière Aisne : Axona.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte de l'Aisne.

L'Aisne est entourée par les départements du Nord, de la Somme, de l'Oise, de Seine-et-Marne, de la Marne et des Ardennes, ainsi que par la Belgique.

Selon le recensement de 2003, la surface boisée du département est de 123 392 hectares, soit 16,6 % pour une moyenne métropolitaine de 27,4 %[1].

Villes principales : Laon (préfecture), Saint-Quentin, Soissons, Château-Thierry, Tergnier, Chauny, Hirson, Villers-Cotterêts, La Fère, Vervins et Guise.

Cours d'eau : l'Escaut (qui prend sa source près du Catelet), l'Aisne, la Marne, l'Ourcq, la Vesle, la Somme qui prend naissance à Fonsomme, l'Oise, la Serre. Dans le sud du département, on trouve le Surmelin, la Verdonnelle et la Dhuys (cette rivière fut canalisée dans l'aqueduc de la Dhuis de 131 km pour alimenter en eau potable Paris depuis le , et uniquement le parc de loisirs de Marne-la-Vallée plus récemment).

Le point culminant du département se situe au Nord-est d'Hirson dans la forêt domaniale de Saint-Michel au lieu-dit « La Réserve » près de la frontière belge à 289 m d'altitude.

Transports[modifier | modifier le code]

Canaux : le département est traversé par de nombreux canaux (par exemple le canal de Saint-Quentin, 93 km).

Le département est traversé par quatre lignes de chemin de fer au départ de Paris, les deux premières de la gare du Nord et les deux autres de la gare de l'Est :

En 1873, le département de l'Aisne possédait déjà dix chemins de fer représentant un développement total de 382 km[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Aisne et les gouvernements généraux qui occupaient son territoire avant 1790 : ceux de Champagne, d'Île-de-France et de Picardie.
Carte de l'Aisne (1790).

L'Aisne fut l'un des 83 départements créés en 1790. Son découpage et son établissement furent confiés par Louis XVI à Jean Charles Joseph Hyacinthe de Sars, futur maire de Laon en 1800. Il fut constitué de territoires issus des anciens Gouvernements militaires puis civils de l'Île-de-France (Laonnois, Soissonnais, Noyonnais, Valois), de la Champagne (Brie, Omois) et de Picardie (Thiérache, Vermandois). Il est à préciser que les territoires issus du Gouvernement d'Île-de-France ont souvent été cités comme étant issus de la province de Picardie[3].

Carte datant de 1723 de la généralité de Soissons, indiquant la province d'origine de chaque élection, toutes sont issues de la Picardie à l'exception de Château-Thierry, provenant de la Brie.

Le territoire du département regroupe la principale partie de la généralité de Soissons créée en 1595 (élections de Soissons, Laon, Guise...), et le territoire de l'élection de Saint-Quentin pris à la généralité d'Amiens. La généralité de Soissons comptait sept élections : Clermont-en-Beauvaisis, Crépy-en-Valois, Guise, Noyon, Laon et Soissons qui sont issues de Picardie tandis que Château-Thierry est issue de la Brie (pays traditionnel de Champagne).

De 1791 à 1793, les six districts (Saint-Quentin, Vervins, Laon, Chauny, Soissons et Château-Thierry) du département de l'Aisne fournirent cinq bataillons de volontaires nationaux[4] :

Au la région Picardie, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Nord-Pas-de-Calais pour devenir la nouvelle région administrative Hauts-de-France.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Coupé, en 1 d’or aux trois bandes d’azur et au 2 d’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or ; à la fasce ondée d’argent brochant sur la partition.
Commentaires : le blason de l'Aisne combine les armoiries de l'ancien comté de Ponthieu en 1 avec celles de l'ancienne province de Champagne en 2. La fasce ondée représente la rivière homonyme.

Ce blason n'est qu'une proposition de Robert Louis, et n'a pour l'instant pas de valeur officielle. Il rappelle la Picardie par un de ses comtés historiques à savoir le comté de Ponthieu, bien qu'il ne se soit jamais étendu sur le territoire de l'Aisne. Le comté historiquement picard du département est en fait le Vermandois qui s'étendait sur Laon, Soissons et Saint-Quentin à une certaine époque. La Brie autour de Château-Thierry est aussi rappelée par les armoiries du comté de Champagne.

Politique[modifier | modifier le code]

Mélange de zones rurales et de villes ouvrières, lieu de résidence pour certaines familles travaillant à Paris ou en Île-de-France, l'Aisne est historiquement un département plutôt orienté à gauche mais on constate, depuis les années 2000, une forte progression du vote Front national et du taux d'absentéisme.

Administration[modifier | modifier le code]

L'Aisne est divisée en cinq arrondissements qui sont subdivisés en 21 cantons. Le département compte 798 communes et cinq circonscriptions législatives.

Démographie[modifier | modifier le code]

Les principales agglomérations du département.

L'Aisne comprend une seule ville moyenne (Saint-Quentin) et trois petites villes (Soissons, Laon et Château-Thierry), auxquelles on peut ajouter l'ensemble formé par Chauny et Tergnier. Mais, il y a encore beaucoup d'autres agglomérations de caractère urbain, car l'Aisne était densément peuplée avant le XIXe siècle. Les villages sont très nombreux et plutôt petits.

L'Aisne a perdu un peu de sa population dans la seconde moitié du XIXe siècle, en raison de l'exode rural, pourtant limité par le développement industriel du nord du département (Saint-Quentinois, Chaunois, Thiérache).

Très affecté par la Première Guerre mondiale, le département a vu sa population augmenter légèrement pour retrouver à peu près son niveau de 1900. Depuis une trentaine d'années, le déclin industriel a entraîné une stagnation de la population (526 346 habitants en 1968, 535 489 en 1999). Seul le Sud-Ouest du département, proche de l'agglomération parisienne, connaît encore la croissance démographique.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2021, le département comptait 527 468 habitants[Note 2], en diminution de 2,08 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
407 905425 981442 726459 666489 460513 000527 095542 213557 422
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
558 989555 539564 597565 025552 439560 427556 891555 925545 493
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
541 513535 583534 495530 226421 515489 022489 368484 647453 411
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
487 068512 920526 346533 862533 970537 259535 489537 061541 302
2016 2021 - - - - - - -
536 136527 468-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[5] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[6] puis population municipale à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2020 en pourcentage[8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
9,5 
17,8 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,6 
18,2 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,4 
19,5 
0-14 ans
17,8 
Pyramide des âges de la région Hauts-de-France en 2020 en pourcentage[9]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,5 
5,5 
75-89 ans
8,4 
15,6 
60-74 ans
16,8 
19,8 
45-59 ans
19,1 
19,1 
30-44 ans
18,5 
19,2 
15-29 ans
17,6 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Population des communes[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Saint-Quentin 02691 CA du Saint-Quentinois 22,56 52 958 (2021) 2 347 modifier les donnéesmodifier les données
Soissons 02722 CA GrandSoissons Agglomération 12,32 28 705 (2021) 2 330 modifier les donnéesmodifier les données
Laon 02408 CA du Pays de Laon 42,00 24 021 (2021) 572 modifier les donnéesmodifier les données
Château-Thierry 02168 CA de la Région de Château-Thierry 16,55 15 204 (2021) 919 modifier les donnéesmodifier les données
Tergnier 02738 CA Chauny-Tergnier-La Fère 17,95 13 431 (2021) 748 modifier les donnéesmodifier les données
Chauny 02173 CA Chauny-Tergnier-La Fère 13,28 11 496 (2021) 866 modifier les donnéesmodifier les données
Villers-Cotterêts 02810 CC Retz-en-Valois 41,71 10 454 (2021) 251 modifier les donnéesmodifier les données
Hirson 02381 CC des Trois Rivières 33,77 8 662 (2021) 256 modifier les donnéesmodifier les données
Bohain-en-Vermandois 02095 CC du Pays du Vermandois 31,74 5 721 (2021) 180 modifier les donnéesmodifier les données
Gauchy 02340 CA du Saint-Quentinois 6,24 5 204 (2021) 834 modifier les donnéesmodifier les données
Guise 02361 CC Thiérache Sambre et Oise 16,13 4 533 (2021) 281 modifier les donnéesmodifier les données
Belleu 02064 CA GrandSoissons Agglomération 4,53 3 693 (2021) 815 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Michel 02684 CC des Trois Rivières 42,20 3 252 (2021) 77 modifier les donnéesmodifier les données
Crouy 02243 CA GrandSoissons Agglomération 10,38 2 999 (2021) 289 modifier les donnéesmodifier les données
Fresnoy-le-Grand 02334 CC du Pays du Vermandois 15,07 2 934 (2021) 195 modifier les donnéesmodifier les données

Unités urbaines[modifier | modifier le code]

Selon le découpage effectué en 2010 par l'INSEE, trente-deux unités urbaines sont centrées sur une commune du département : quinze communes isolées, sept agglomérations bi-communales, et dix petites agglomérations composées de trois à huit communes. Les unités urbaines regroupant plus de 5 000 habitants sont :

Rang Nom de l'unité urbaine Population municipale (2012) Nombre de communes
(dont villes-centres)
1 Saint-Quentin 65 501 6
2 Soissons 42 602 8
3 Laon 29 537 3
4 Tergnier 22 906 7
5 Château-Thierry 21 051 6
6 Chauny 17 719 6
7 Villers-Cotterêts 10 669 1
8 Hirson 10 228 2
9 Charly-sur-Marne 7 023 5
10 Bohain-en-Vermandois 5 841 1
11 Guise 5 182 1

Aires urbaines[modifier | modifier le code]

Selon le découpage effectué en 2010 par l'INSEE, l'Aisne compte onze aires urbaines. 134 communes du département appartiennent aux aires urbaines de Reims (67), Paris (66) et Ham (1).

Rang Nom de l'aire urbaine Population municipale (2012) Nombre de communes
1 Aire urbaine de Saint-Quentin 111 474 99 (dont une en Somme)
2 Soissons 63 298 63
3 Laon 52 555 75
4 Château-Thierry 34 750 35
5 Tergnier 22 906 7
6 Chauny 20 196 10
7 Hirson 10 416 3
8 Guise 6 602 4
9 Bohain-en-Vermandois 5 841 1
10 Vervins 4 724 7
11 Le Nouvion-en-Thiérache 2 801 1

Économie[modifier | modifier le code]

En 2019, le taux de chômage est de 12,2 % et 19 % des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté[10].

Culture[modifier | modifier le code]

Langue[modifier | modifier le code]

Le département comprend plusieurs zones linguistiques : picard au nord ; champenois dans le sud ; français d'Île-de-France, au centre et au sud.

Cette coupure linguistique expliquait sans doute la difficulté pour les habitants du Sud de l'Aisne de s'identifier comme appartenant à la région Picardie.

D'après Abel Hugo, en 1835, la langue française était en usage dans tout le département, à l'exception de quelques cantons reculés ; le français était à cette époque parlé assez correctement. Quelques années auparavant, le langage des campagnes était beaucoup plus rude[11].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

  • Cuisine rustique. Le Nord du département est une zone d'élevage, on y trouve des produits à base de lait de vache comme le maroilles ou la confiture de lait. On trouve également des spécialités typiquement picardes, comme la ficelle picarde, sorte de crêpe roulée additionnée de fromage fondu, béchamel, jambon et champignons. Le foie gras est un produit développé en Thiérache ; il est de qualité.
  • Le porc d'antan de l'Aisne, le porc des plaines et leurs dérivés (jambon sec de l'Aisne, tripes de Thiérache, entre autres) sont reconnus.
  • Dans tout le département, des producteurs élèvent des volailles fermières et présentent leurs dérivés (pâtés, terrines, aiguillettes, confits, découpe), sur le réseau « Bienvenue à la Ferme ».
  • Le gibier.
  • Dans les condiments, on trouve le confit d'oignons de l'Aisne, le vinaigre de cidre de la Thiérache.
  • Les « Logis », les « Bistrots de Pays », la tourte aux poireaux, la soupe et le velouté au potiron, la crème soissonnaise ou soupe de Soissons, la tarte au maroilles, le filet mignon au maroilles, le porc au lait, les tripes au maroilles et au cidre, le lapin au cidre, échalotes et oignons, lard fumé et champignons, de la Thiérache, le sauté de lapin à la picarde, la salade au lard, les paupiettes de dindonneau à la picarde, le soissoulet ou cassoulet aux haricots de Soissons et canard fermier, le hochepot picard ou pot au feu régional, les rissoles de Coucy ou rissolles laonnoises, le fromage maincamp de Quierzy, le fromage Chauny, les fromages de Thiérache : le dauphin, la baguette de Thiérache, le losange, les jus de pomme et de poire, le poiré.
  • Le haricot de Soissons, les pavés de Laon, les croustillons picards du Saint-Quentinnois, les biscuits P'tio Crac'lin de Bohain-en-Vermandois, les cugnots ou brioches de Saint-Quentin, les confitures et gelées artisanales.
  • La culture de fruits rouges (fraises, cerises, framboises) commence à s'y développer dans le Laonnois et la Thiérache.
  • Des événements rythment l'actualité gastronomique du département : foires aux fromages (La Capelle), au boudin (Saint-Quentin). Les dégustations sur les brocantes et marchés sont de nombreuses occasions de découvrir des produits locaux dans une ambiance traditionnelle.
  • Dans le Sud, les haricots de Soissons, les champignons de Paris et la route touristique du champagne, où certains champagnes produits dans la région de Château-Thierry sont au même titre que le maroilles reconnus par une appellation d'origine contrôlée (AOC).
  • Le cidre fermier de Thiérache et son eau-de-vie, la « Folie Douce » (apéritif à base de fruits rouges), le pétillant au cidre, la fabrication de la bière (surtout artisanale).
  • Des élevages d'abeilles.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à l'Aisne[modifier | modifier le code]

Rois et reines[modifier | modifier le code]

Personnalités historiques[modifier | modifier le code]

Écrivains[modifier | modifier le code]

Artistes[modifier | modifier le code]

Industriels[modifier | modifier le code]

Médecins[modifier | modifier le code]

  • Christian Cabrol, chirurgien cardiaque (première transplantation européenne en 1968), né le à Chézy-sur-Marne.
  • Suzanne Noël, (1878-1924), née à Laon, docteure en médecine, chirurgienne, pionnière de la chirurgie esthétique réparatrice des blessures de guerre (1914-1918) et membre du mouvement féminin Soroptimist.

Militaires[modifier | modifier le code]

Hommes et femmes politiques[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Autres personnalités[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

La Cathédrale Notre-Dame de Laon
La cathédrale Notre-Dame de Laon.
La Cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons
La cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons.

En général, on admet le découpage touristique de ce département picard en cinq zones, du nord au sud :

  • le Saint-Quentinois ;
  • la Thiérache ;
  • le Laonnois ;
  • le Soissonnais ;
  • l'Omois.

Le tourisme fluvial concerne en partie le canal de Saint-Quentin avec son touage électrique et ses deux tunnels (Lesdins et Riqueval / Vendhuile), et en partie le canal de l'Ourcq avec Port aux Perches.

En 2007, une grande infrastructure d'hébergement touristique, Center Parcs, s'est implantée sur le lac de l'Ailette, à deux pas de nombreux points touristiques comme la cathédrale de Laon, le chemin des Dames et le château de Coucy.

Parmi les nombreux lieux à découvrir, on peut citer :

Les manifestations festives, culturelles, commémoratives et sportives[modifier | modifier le code]

Depuis 2020, le département est labellisé Terre de Jeux 2024, le label de Paris 2024 à destination des territoires, et accueillera le passage du Relais de la flamme[12]

  • Laon : Euromédiévales, Montée historique, Jazz'titudes, Couleurs d'Eté, Festival de Laon, Marché de Noël.
  • Saint-Quentin : Fêtes du Bouffon, Foire au Boudin, Festival du Livre et de la B.D., Braderie de Saint-Quentin, Village de Noël, Saint-Quentin Plage.
  • Coucy-le-Château : Son et Lumière Coucy à la Merveille, Les Seigneuriales, Les Automnales.
  • Château-Thierry : Fêtes à Jean, Festival du Patrimoine vivant, Festival Jean-de-la-Fontaine, Spectacle de Rapaces.
  • Guise : Fête du Travail au Familistère, Les Ducales de Guise.
  • Saint-Michel-en-Thiérache : Festival de l'Abbaye.
  • Hirson : Festival de l'Abbatiale, Transfrontalières.
  • Liesse-Notre-Dame : Pèlerinage.
  • La Capelle : Foire aux Fromages.
  • Marle : Festival d'Histoire vivante.
  • Soissons : Festival Soissons en Sc'Aisne, Fête du Haricot [13].
  • Saint-Gobain : Festival des Vers Solidaires
  • Chauny : Rock'N Festival
  • Septmonts : Festival Pic'Arts.
  • Mérlieux-et-Fouquerolles : Fête du Livre.
  • Festieux : Plouckstock Festival
  • Urcel : Festival Woodrock
  • Berzy le Sec : Festival de musique Berzyk
  • Festival de Musique en Omois.
  • Festival des Cathédrales de Picardie.
  • Rallye des Contes et Légendes en Thiérache.
  • Jardins en Scène en Picardie.
  • Picardie Mouv'.
  • Journées Européennes du Patrimoine.
  • Fête de la Musique.
  • Fête du Cinéma.
  • Fête du Travail du .
  • Fête Nationale du .
  • Fêtes religieuses des différents cultes.
  • Commémorations du Souvenir des Première et Seconde Guerres mondiales.

Les résidences secondaires[modifier | modifier le code]

En 2008, le département comptait 4,1 % de résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de l'Aisne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Communes ayant plus de 10 % de résidences secondaires en 2008[14] :

Ville Population municipale Nombre de logements Rés. secondaires % rés. secondaires
Chamouille 0 0 0256 0 0 0628 0 0 0526 83,81 %
Neuville-sur-Ailette 0 0 0 086 0 0 0147 0 0 0110 74,86 %
Berny-Rivière 0 0 0596 0 0 0653 0 0 0396 60,69 %
Ressons-le-Long 0 0 0762 0 0 0393 0 0 0 090 22,90 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] Inventaire forestier national : Département de l’Aisne.
  2. Adolphe Joanne, Géographie du département de l'Aisne, 1874 (2e édition), p. 36.
  3. Robert de Hesseln, « Dictionnaire universel de la France » Accès libre, sur books.google.fr,  : « L'Île-de-France, considérée comme gouvernement général militaire, est beaucoup plus étendue que ne l'est la province ; outre toute l'étendue de l'Île-de-France, il comprend une grande partie de la haute Picardie : à savoir, le Beauvaisis, le Valois, le Soissonnais, le Noyonnais et le Laonnois », p. 481.
  4. Les cinq bataillons ont été levés en 1791 et 1792.
  5. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  6. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  7. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  8. Insee, « Dossier complet - Département de l'Aisne (02) », (consulté le )
  9. Insee, « Dossier complet - Région des Hauts-de-France (32) », (consulté le )
  10. « Le conseil départemental de l'Aisne vote pour que les bénéficiaires du RSA consacrent 35h/semaine à leur réinsertion », sur France 3 Hauts-de-France (consulté le ).
  11. Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, t. 1, Paris, Delloye, .
  12. « La Flamme olympique passera dans le département de l’Aisne », sur Journal L'Union abonné, (consulté le ).
  13. La fête du haricot Soissons Aisne.
  14. Source INSEE, chiffres au .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques-François-Laurent Devisme, Manuel historique du département de l'Aisne, Laon : F. LEBLAN-COURTOIS, 1828 [1].
  • Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne, Laon : chez l'auteur & Paris : Dumoulin, 1865, vol. 1 [2] et vol. 2 [3].
  • Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, 1871 (BNF 36480720).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]